Métiers

Les conseils pour travailler dans l’humanitaire sans formation ni diplôme

Activé 5 août 2021 - 9 minutes de lecture
Humanitaire

Travailler dans l’humanitaire est un grand engagement même en tant qu’emploi. L’accès à ce métier est souvent destiné aux personnes ayant suivi une formation ou un stage. Mais les ONG ont souvent besoin de plus de bénévole et de volontaires renforcer leur main d’œuvre. Il est donc possible d’obtenir un contrat de travail pour un emploi sans diplôme ni formation. Travailler dans ce domaine requiert des aptitudes particulières et une grande disponibilité. Et pour découvrir ce monde, le mieux est de commencer par être bénévole. Cela vous aidera à cerner le secteur. Ensuite, faire du volontariat sera la prochaine étape pour enfin devenir salarié dans l’humanitaire. Changer le monde et aider les gens sera parmi vos priorités de volontaire dans l’humanitaire.

Description de l’humanitaire et du volontariat

Le terme humanitaire vous évoque vraisemblablement une action altruiste et désintéressée. Les interventions sont généralement effectuées dans un pays en voie de développement ou en situation de crise : catastrophes naturelles, conflits armés, famine ou autres.

Apporter une aide humanitaire représente un travail important. Les organismes non gouvernementaux ou ONG peuvent solliciter les services de professionnels compétents. Ils se spécialisent dans la coopération internationale et l’aide au développement. Par exemple, ces spécialistes agissent le plus tôt possible sur le terrain en cas de catastrophe naturelle. Ils interviennent en mettant en priorité l’intérêt des autres.

Le volontariat désigne une forme différente d’engagement. Il est plus libre et sans notion d’urgence. Le métier peut s’exercer sans la présence de compétences spécifiques, comme pour l’humanitaire. Nous pouvons alors distinguer deux types de volontariat à l’étranger.

Le volontariat réglementé désigne les programmes subventionnés par le gouvernement (VIE, VIA, SVE). La sélection des bénévoles suit un processus de recrutement. Les dispositifs peuvent présenter des exigences en matière d’âge et de durée d’intervention minimum. Le nombre de places disponibles reste inférieur au nombre de candidatures.

Le volontariat flexible désigne les missions à l’étranger. Les durées d’intervention sont courtes. Elles varient de 2 semaines à 1 an. L’accessibilité est ouverte à tous (étudiants, actifs, senior). Vous suivrez un recrutement sans processus de sélection poussé.

Les qualités requises dans le métier

Avant tout engagement dans le secteur, vous devez être conscient de l’implication personnelle exigée par les missions. Les difficultés rencontrées sur terrain font partie des choses à prendre en compte avant de vous lancer.

Des candidatures spontanées peuvent arriver. Les gens déposent une candidature sur un coup de tête sans mesurer les obligations de l’action humanitaire. Les missions sollicitent une responsabilité sur le long terme, durant des mois ou des années. Vous devez accepter les conditions de vie assez difficiles sur les horaires de travail, mais surtout sur les inconforts durant les missions.

La tolérance au stress devra faire partie de votre état d’esprit. Car, vous allez vous confronter à de dures situations, comme la pauvreté, les maladies, les décès ou autre. La présence d’un fort esprit d’équipe peut vous aider. L’entraide avec vos collègues de travail sert à surmonter les difficultés.

Il vous faudra accepter votre impuissance devant des situations rencontrées durant les missions. Les décisions à prendre peuvent aboutir à des échecs. Votre sens du devoir et de l’altruisme doit être plus fort que le reste. Être épanoui dans le travail vous donnera également de la motivation et de l’efficacité.

Il existe en général 3 types de statuts humanitaires. Le premier est le bénévole. En tant que bénévole, vous travaillerez sans aucune rémunération. Vous recevrez seulement une indemnité de subsistance. Toutes fois, les associations couvrent l’hébergement et la restauration. Vous vous investissez sans la moindre contrainte légale.

Ensuite, il y a les volontaires. Le métier reste également sans salaires. L’indemnité de subsistance reste valable. Une association non agréée par le ministère des Affaires étrangères conduit au manquement des frais d’hébergement et de restauration. Le taux des volontaires est le plus élevé. Il représente 80 % des humanitaires.

Enfin, il y a les salariés. Comme vous pouvez le constater, vous obtiendrez une rémunération. Cela implique toutefois un plus long engagement avec des années d’expériences professionnelles.

Si vous êtes déjà un salarié d’entreprise en France, vous pouvez demander à bénéficier d’un congé de solidarité internationale. Cela vous permet de contribuer à une mission d’entraide à l’étranger ou chantier solidaire sur une durée de 6 mois maximum.

Comme vous vous en doutiez, l’humanitaire est une affaire de passion. Le manque de volontaire et d’humanitaire conduit à des recrutements dans le secteur. Vous pourrez allier passion et travail en même temps.

Les métiers et les missions dans l’humanitaire

Les métiers de l’humanitaire présentent des variétés de postes. Mais il existe 2 principaux secteurs indispensables. Il s’agit de la santé et de l’éducation.

La santé est cruciale dans le secteur d’activité humanitaire. L’aide médicale relève de la mesure d’urgence ou simplement un programme de développement revendiquant un large contrôle. Vous découvrirez les premiers acteurs dans le domaine : les médecins. Ils peuvent être généralistes ou spécialistes. Ils coordonnent les équipes médicales. Les diagnostics et les prescriptions d’ordonnance proviennent d’eux. Ils estiment également les besoins en stocks à prévoir.

Ensuite, vous trouverez les infirmiers. Ils organisent le flux de patients pour les consultations. Ils répartissent les médicaments et avertissent les médecins en cas de problème. Ce poste affiche 30 % des effectifs des médecins sans frontières. Les pharmaciens, dentistes, sages-femmes et autres font partie de l’aventure.

L’éducation aussi représente un secteur d’activité capital dans le programme développement. La connaissance et le savoir sont nécessaires pour le développement d’un pays. Ainsi les missions dans le domaine de l’éducation vont de l’enseignement élémentaire à la formation experte. Les campagnes de sensibilisation font partie intégrante de leurs travaux, afin de conscientiser toutes les personnes concernées.

Il existe deux professions indispensables dans le monde de l’éducation. Les professeurs volontaires offrent leurs savoirs aux élèves. Les enseignants locaux serviront de relais pour le travail des professeurs. Les animateurs constituent le second emploi. Ils préparent les activités éducatives. Ils organisent des réunions avec les populations locales.

Les métiers de la construction et de l’agriculture font partie intégrante de l’humanitaire. Ils répondent aux exigences élémentaires de logement et de nourriture de la population. Le transport est le nerf du métier. Il permet de se déplacer ou de transporter les aides humanitaires. L’absence de transport conduit à l’annulation des interventions.

Les postes avec rémunération sont rares dans le domaine. La plupart des emplois fonctionnent principalement avec des volontaires et des bénévoles. Dans le volontariat, l’horaire est variable. Tout dépend des missions, du terrain où vous travaillerez. Des volontaires rentreront chaque soir chez eux, d’autres iront vivre à l’étranger durant des semaines voire des mois.

Avec ou sans diplômes, vous trouverez un métier humanitaire à votre convenance. Les besoins en main d’œuvre sont immenses et couvrent un large choix de carrière. Par exemple, dans le domaine de l’administration, vous pouvez aspirer à un poste d’administrateurs de mission, de chargés de mission, de comptables, de collecteurs de fonds ainsi que des coordinateurs. Vous pouvez aussi aller sur terrain en travaillant dans la logistique et d’autres métiers vus ci-dessus.

L’expérience et compétence requise

Tout d’abord, l’humanitaire est un choix de vie. Vous devez avant tout aimer les gens. Pouvoir apprécier le développement d’une société d’un pays est une qualité rare. Le désir et l’envie de les aider du mieux possible peuvent vous motiver à agir. Le plaisir de partager vos connaissances figure parmi les qualités à vérifier.

Sans diplôme, des méthodes existent afin d’intégrer le vaste secteur de l’humanitaire. Sans compétence et expérience précise, vous pouvez participer aux chantiers solidaires. Le chantier solidaire est une pratique courante en France et dans le monde. Il peut alors s’étendre sur une durée de 2 semaines à plusieurs mois. Le but est de mettre en avant la cohésion entre les participants et la communauté. Les adhérents au chantier solidaire sont souvent les personnes volontaires, venant de plusieurs pays à la fois.

C’est un projet profitable à la communauté. Cela permet l’évolution de la vie économique et sociale de chaque habitant d’une région. Cela génère des emplois aux personnes de 18 à 77 ans. Ces activités exécutées engendrent des résultats socio-économiques, culturels, urbains et agricoles pour les bénéficiaires. Quel que soit votre domaine ou compétence, le chantier solidaire est un bon tremplin dans l’humanitaire.

C’est aussi un moyen de montrer votre motivation et de déployer vos potentiels aux côtés des associations ou des organisations concernées. L’avantage pour vous serait de pouvoir vivre de nouvelles expériences, d’enrichir vos connaissances et d’apprécier la vie de communauté. La participation à ces activités est bien sûr du bénévolat.

Vous constaterez que le volontariat s’applique à trois domaines bien définis. Il y a le volontariat international en entreprise (VIE), le volontariat international en administration (VIA) et le service volontaire européen à partir de 26 ans.

Le volontariat en France permet sous conditions de faire une mission dans une entreprise française à l’étranger. Vous devez avoir entre 18 et 28 ans pour vous inscrire. Vous recevrez alors une indemnité. La durée pour chaque engagement sera alors comprise entre 6 mois et 2 ans.

Conclusion

Travailler dans l’humanitaire requiert des aptitudes particulières et une grande disponibilité. Et pour découvrir ce monde, le mieux est de commencer par être bénévole. Cela vous aidera à cerner le secteur. Ensuite, faire du volontariat sera la prochaine étape pour enfin devenir salarié dans l’humanitaire. Changer le monde et aider les gens sera parmi vos priorités de volontaire dans l’humanitaire.

Elodie

Spécialisée dans le coaching de carrière, Élodie fournit à ses clients un accompagnement complet dans le cadre d’une orientation ou d’une reconversion professionnelle. Elle a pour mission d’analyser leurs connaissances, leurs acquis, leur personnalité et leurs centres d’intérêt, afin de les aider à choisir le métier le mieux adapté à leur profil et à booster leur carrière.