Les nouveaux métiers de l’informatique : zoom sur le métier de growth hacker
Le growth hacking est aujourd’hui un levier dont se servent de nombreuses sociétés pour obtenir une croissance rapide et efficace. Ainsi, le growth hacker joue un rôle de booster de croissance au sein d’une entreprise et est particulièrement convoité par les start-ups. Pour assurer sa mission, ce professionnel utilise des techniques de marketing digital innovantes et est constamment à l’affut de nouvelles opportunités. Tour d’horizon sur ce métier qui n’a pas fini de faire parler de lui.
Table des matières
Que fait un growth hacker ?
Growth hacker est une profession assez récente qui trouve ses origines aux États-Unis. Elle est apparue dans un but spécifique, celui d’améliorer les performances et la croissance des entreprises dans les délais les plus brefs. Que ce soit en acquérant une nouvelle clientèle ou par la fidélisation, la mission d’un growth hacker consiste à élaborer et à mettre en place des stratégies numériques novatrices et efficaces.
Ce professionnel joue de ce fait un rôle essentiel dans les entreprises, en particulier les start-ups. Véritable expert dans le webmarketing, il participe grandement à l’amélioration de la rentabilité. Son objectif est de générer du trafic sur un site et pour cela, il est souvent prêt à utiliser des méthodes inhabituelles et non conventionnelles.
Le growth hacker dispose d’un certain nombre de canaux pour obtenir une croissance rapide et durable à l’instar des réseaux sociaux ou des moteurs de recherche. Il se doit d’identifier les axes les plus fructueux et d’utiliser par la suite des méthodes d’acquisition client les plus appropriées à travers :
- le site web dans sa globalité (conception d’interface utilisateur, test A/B…),
- le référencement du site grâce aux différents outils disponibles comme la rédaction de contenus,
- l’analyse du trafic sur l’ensemble des canaux,
- l’amélioration de la réputation de l’entreprise,
- l’inbound marketing pour gagner de nouveaux clients.
Ainsi, le growth hacker doit savoir faire preuve de créativité pour trouver de nouveaux moyens d’acquisition originaux. Il devra ensuite les mettre en place et examiner leurs performances. Au même moment, il doit poursuivre la gestion des leviers classiques du webmarketing comme l’emailing ou les réseaux sociaux. Le growth hacker se charge également de l’établissement des reportings, des KPI, etc.
Quelles études pour exercer le métier de growth hacker ?
Même s’il n’y a pas une formation ou un diplôme spécifique pour devenir growth hacker, il existe plusieurs moyens de se qualifier pour ce poste. Comme la plupart des métiers du marketing, une formation dans une école d’ingénieur, de commerce ou de communication est une option tout à fait intéressante.
De même, un cursus informatique ou intrinsèque au développement web est un bon choix. Des diplômes à l’instar d’un BTS en communication ou systèmes numériques vous permettront de connaître les bases du métier. Si vous souhaitez obtenir un niveau BAC + 3, une formation en alternance en Bachelor informatique vous conviendra sans doute.
Elle vous permettra d’acquérir des connaissances techniques et particulières telles que la création numérique, le codage ou encore le webmarketing. L’avantage d’une formation en alternance, c’est que les cours théoriques sont renforcés par des stages en entreprise. Vous pouvez ainsi justifier d’une solide expérience professionnelle dès l’obtention de votre diplôme.
Bien entendu, les étudiants ont la possibilité d’aller encore plus loin avec des études de niveau Master. Diverses options se présentent, dont les Masters en commerce et marketing digital, Manager en acquisition numérique ou data marketing. Ces différentes formations sont proposées dans des universités ou des écoles spécialisées.
Quels sont les principaux collaborateurs du growth hacker dans une entreprise ?
Dans une start-up, le growth hacker est en contact direct avec la direction de l’entreprise ainsi que tous les acteurs de la croissance. Dans la plupart des cas, il est relié à l’équipe webmarketing tout en bénéficiant d’une certaine autonomie.
Dans des organismes plus importants, ce professionnel collabore avec une équipe de talents variés. On y retrouve notamment des rédacteurs web, des développeurs, des chefs de projets, des créateurs de contenus, des référenceurs SEO, etc. Il n’est pas rare qu’il soit amené à collaborer avec des freelances.
Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour réussir dans ce domaine ?
On distingue différents types de growth hacker selon le poste et l’entreprise dans laquelle il exerce. On dénombre par conséquent diverses compétences qui ne sont pas toutes nécessaires suivant le contexte. Les entreprises qui ont déjà utilisé la plupart des leviers classiques du webmarketing loueront le service d’un growth hacker ayant surtout des compétences techniques pour créer et mettre en place de nouveaux leviers d’acquisition.
Dans tous les cas, il est essentiel pour occuper le poste de growth hacker d’avoir une bonne maîtrise du web et du webmarketing. Cela inclut notamment les réseaux sociaux, le référencement, les techniques d’acquisition client, etc.
Au-delà des connaissances, il est important pour être un growth hacker efficace d’avoir certaines qualités. Ce professionnel doit :
- Être curieux et agile : un bon growth hacker doit être constamment motivé à découvrir et à apprendre de nouvelles choses susceptibles d’influencer ses produits. Il doit être apte à contrôler son environnement et à examiner rapidement les différentes opportunités qui s’offrent à lui.
- Être dynamique et créatif : évidemment, il doit faire preuve de dynamisme et de créativité pour tirer avantage des ressources dont il dispose.
- Avoir une bonne maîtrise des outils digitaux et du marketing : cela inclut notamment une bonne connaissance des techniques de marketing traditionnel et une excellente maîtrise des réseaux sociaux, SEM, SEO.
- Avoir un esprit analytique : le growth hacker doit pouvoir analyser et utiliser au mieux les outils digitaux disponibles. Il est tout aussi essentiel qu’il ait une excellente maîtrise du processus d’acquisition de clients.
Si vous répondez à ces critères, alors vous avez sans doute de grandes chances de vous épanouir dans ce métier.
Dans quels secteurs d’activités le growth hacker peut-il travailler ?
Aujourd’hui, les growth hackers se retrouvent principalement dans les start-ups. Les entreprises conventionnelles, qu’il s’agisse des PME ou de grands organismes, s’intéressent de plus en plus à ce métier. Toutefois, elles sont peu à avoir véritablement introduit cette compétence dans leur structure.
Un growth hacker a par ailleurs la possibilité de travailler dans des ESN ainsi que des agences de marketing. Des agences spécialisées dans le growth hacking ont aussi fait leur apparition depuis peu. Dans l’ensemble, nous pouvons affirmer qu’il s’agit d’un métier d’avenir qui aura vraisemblablement de nombreuses déclinaisons dans le futur.
À quoi peut s’attendre un growth hacker en termes d’évolution de carrière ?
Parce que ce poste est un métier assez récent, il est difficile d’énumérer toutes les perspectives d’évolution. Quoi qu’il en soit, l’avenir professionnel de ce spécialiste du web sera fonction de la taille et de la croissance de la société dans laquelle il exerce.
Des postes à responsabilité technique ou d’équipe peuvent être envisagés du fait de ses connaissances pointues dans le domaine du digital. Il peut ainsi devenir responsable marketing ou webmarketing, responsable d’acquisition, directeur produit, responsable de la relation client, etc.
Combien peut gagner un growth hacker ?
Le métier de growth hacker offre un salaire assez intéressant dès la première année, que ce soit dans une start-up ou une entreprise plus traditionnelle. Un employé débutant peut ainsi obtenir une rémunération d’environ 35 000 euros pour une année. Cela équivaut à près de 3000 euros par mois.
Notez néanmoins que cette somme peut être différente selon la localisation du poste, les compétences exigées et l’ampleur des responsabilités. Un réel expert peut obtenir jusqu’à 70 000 euros l’année, voire plus.
Quelles différences entre un growth hacker et un Webmarketer ?
Le growth hacker et le webmarketer ont un objectif commun, celui d’améliorer la croissance d’une entreprise en augmentant la clientèle et par la même occasion les ventes. Pour atteindre leur objectif, ils utilisent pratiquement les mêmes techniques. La différence entre ces deux métiers se situe surtout au niveau du temps et du budget.
En effet, un webmarketer se fixe des objectifs et installe une stratégie marketing sur un an et dispose d’un budget annuel. Le growth hacker quant à lui à un but spécifique, celui d’obtenir une croissance rapide et efficace. Il dispose de ce fait d’un délai réduit et un moindre budget comparé au webmarketer.
Cette nouvelle manière d’aborder la croissance d’une société a permis le développement fulgurant d’un certain nombre d’entreprises de renom. On peut notamment citer AirBnB, Dropbox ou encore Hotmail. Elle a permis à de nouvelles entreprises de se faire un nom à l’international.
Les points à retenir sur le métier de growth hacker
S’il y a quelques informations à retenir sur le métier de growth hacker, ce sont celles-ci :
- le rôle d’un growth hacker est d’assurer la croissance rapide d’une entreprise, et ce, avec un budget limité,
- ce professionnel est généralement autodidacte. Il doit être apte à se former lui-même et utiliser ses compétences pour améliorer la croissance de sa société,
- vous pouvez exercer ce métier avec une formation en alternance en Bachelor informatique,
- son salaire annuel varie entre 30 000 et 80 000 euros selon l’entreprise, son expérience et les missions exigées,
- il est possible d’évoluer vers d’autres métiers avec de plus grandes responsabilités,
Si vous êtes convaincu par le métier de growth hacker, n’hésitez pas à faire une formation adaptée pour prétendre à ce poste.
Vous l’aurez compris, le growth hacker occupe un poste stratégique au sein d’une entreprise. Il favorise la croissance de cette dernière dans les délais les plus brefs. Pour assurer cette mission, il justifie d’un certain nombre de compétences qu’il est possible d’acquérir au cours d’une formation. Alors, ce métier vous intéresse-t-il ?