Neurochirurgie : quel est le salaire et le rôle d’un chirurgien neurologue ?
A tous les passionnés du système nerveux et de la structure cérébrale : les chirurgiens en neurologies manquent actuellement en France. Si vous entrez dans cette profession, vous pouvez être sûr d’être bien payé. Pour quel rôle ? Pour quelles missions ? Nous vous dirons tout dans cet article.
Le neurochirurgien est un spécialiste de la médecine qui réalise les opérations chirurgicales des nerfs, de cerveau et de l’épine dorsale. Également appelé chirurgien neurologue, il occupe un emploi très important dans le secteur de la santé. En tant que médecin diplômé d’État ayant suivi une formation de plus de 12 ans, spécialisé dans la neurochirurgie, ce professionnel traite les maladies liées au système nerveux central et au système nerveux périphérique. Le métier de neurochirurgien est actuellement très recherché dans le domaine hospitalier en France. Les offres d’emploi foisonnent dans ce secteur, ce qui promet des perspectives de recrutement très favorables. Pour quelle rémunération les employeurs sont-ils prêts à payer pour un poste de chirurgien neurologue ?
La rémunération du neurochirurgien
Le montant du salaire du chirurgien neurologue dépend de plusieurs facteurs, comme dans tous les métiers. Il varie en fonction du secteur d’exercice, de l’ancienneté et de la quantité de travail produite. Cependant, une chose est certaine : la longue formation de spécialisation accomplie par le neurochirurgien se paie, une fois en poste. Le salaire qu’il perçoit reste proportionnel à ses 12 années d’études et d’investissement. Par rapport à la moyenne, la rémunération du professionnel en neurochirurgie est assez élevée.
Un début de carrière rémunéré
D’abord, il faut savoir que la formation en neurochirurgie se déroule en trois étapes. Après l’obtention du bac S, il faut réussir la PACES ou Première Année Commune aux Etudes de Santé. Les 5 années d’études suivantes seront dédiées à la médecine générale. Ce ne sera qu’à la fin de la sixième année que l’étudiant pourra choisir sa spécialité. Pour la spécialisation en neurochirurgie, la formation dure 5 années en internat. C’est là que les choses deviennent intéressantes. Durant ses 5 années de spécialisation, le futur neurochirurgien qui occupe l’emploi d’interne en médecine empoche déjà une rémunération régulière. Dans cette étape de leur carrière, le montant des salaires alloué respecte une grille bien précise :
- Première année: 16 605,13 €
- Deuxième année: 18 383,46 €
- Troisième année: 25 500,55 €
- Quatrième année: 25 500,55 €
- Cinquième année: 25 500,55 €
En plus de ses salaires mensuels, les étudiants de 4ème année touchent une prime de responsabilité annuelle de 2 038,27 €. Quand ils passent en 5ème année, cette somme augmente à 4 044,12 €.
Le salaire moyen du neurochirurgien selon les structures d’exercice
Le métier de neurochirurgien peut être exercé dans le secteur privé ou dans le secteur public. Il peut également être pratiqué dans un établissement hospitalier, ou dans l’indépendance. Quel qu’il en soit, le montant du salaire du médecin chirurgien dépendra de son lieu de travail.
- Un neurochirurgien privé ou libéral empoche un salaire moyen de 8 134 € brut par mois. En début de carrière, le débutant peut recevoir un montant mensuel de 1 963 €. Par contre, en fin de carrière, ce salaire se démultiplie généreusement avec les années d’expérience, jusqu’à atteindre les 14 305 € bruts par mois. Dans ce cas, le territoire d’exercice joue également dans la détermination de la rémunération. Le salaire d’un neurochirurgien peut rencontrer une légère différence selon qu’il travaille en Île-de-France, à Paris ou en Provence.
- Un neurochirurgien en hôpital touche un salaire brut fixe, conformément à la grille indiciaire de l’emploi. En France, le praticien hospitalier de premier échelon perçoit un revenu moyen de 3 815 €. La durée de cet échelon est d’environ 1 an. Après 25 ans d’ancienneté, au 13ème échelon, le brut encaissé par mois atteint les 6 629 €.
Quand un neurochirurgien travaille dans un milieu hospitalier, il bénéficie de nombreux avantages de nature prime et indemnité. En effet, à ses salaires présentés par la grille indiciaire, s’ajoutent ensuite diverses indemnités de différents types :
- L’indemnité d’engagement de service public : 487 euros par mois ;
- L’indemnité pour activité exercée sur plusieurs établissements : 415 euros par mois ;
- L’indemnité d’activité sectorielle et de liaison : 415 euros par mois ;
- Les indemnités de garde 132 euros par jour et 250 euros par nuit.
Ainsi, la rémunération d’un neurochirurgien est nettement plus supérieure que celui d’un métier sans spécialisation. La longue durée de la formation se reconnaît au montant de son salaire.
Le chirurgien doit payer diverses charges pour obtenir son salaire net. Ces charges entre le brut et net peuvent inclure des taxes et des impôts, ainsi que des cotisations sociales et des cotisations à des régimes de retraite. D’autres charges peuvent inclure des frais professionnels, des frais de formation continue et des dépenses associées à l’utilisation de matériel et de bureaux.
Le chirurgien peut également être tenu de payer des frais d’assurance. Cela peut inclure l’assurance maladie, l’assurance vie, l’assurance responsabilité civile, l’assurance automobile et l’assurance des employés. De plus, le chirurgien peut être tenu de payer des cotisations à des organisations médicales ou des cotisations à des fonds de retraite.
Les missions du neurochirurgien
Le métier de chirurgien neurologue consiste à pratiquer des opérations chirurgicales, particulièrement délicates aux zones particulièrement sensibles du corps humain. Ses missions s’étalent sur trois étapes distinctes, mais complémentaires : les examens préopératoires, la réalisation de la chirurgie et les évaluations post-chirurgicales.
Avant l’opération chirurgicale
Avant de procéder à la chirurgie proprement dite, les médecins neurologues doivent faire le diagnostic de la maladie du système nerveux. L’identification du dysfonctionnement interne lui permettrait de déterminer le traitement adéquat. Pour ce faire, les médecins neurologues font recours à des tests en laboratoire et à des tests d’études médicales.
Les diverses méthodes existantes permettent de diagnostiquer les lésions cérébrales, les troubles vasculaires, les hématomes intracrâniens, les tumeurs cérébrales ou l’épilepsie. Elles favorisent également l’obtention des images de toutes les structures nerveuses, musculaires et cérébrales. Pour savoir lesquelles de ces méthodes permettent de diagnostiquer telle ou telle maladie, le neurochirurgien doit :
- Interroger minutieusement les patients afin de découvrir les détails de leur santé : les pathologies antérieures, les antécédents familiaux, l’hygiène de vie, la profession, etc.
- Étudier les fonctions motrices, sensitives et cognitives du patient avec des matériels performants.
- Identifier le traitement adéquat en utilisant ses connaissances théoriques approfondies concernant le système nerveux et ses pathologies.
- Informer le patient de sa maladie, du traitement à mettre en œuvre et des résultats escomptés.
Dans la réalisation de ses rôles, le chirurgien neurologue se doit d’être particulièrement rigoureux. Aucun détail ne doit échapper à sa vigilance pour ne pas tromper la procédure engagée. Cela va de soi dès l’appel médical du patient.
Pendant l’opération chirurgicale
L’opération réalisée par les neurochirurgiens est très délicate. Comme elle consiste à rectifier des défauts ou à guérir une lésion, elle requiert le summum de la minutie et de la précision. En plus de ses connaissances théoriques, le chirurgien neurologue doit maîtriser parfaitement des méthodes techniques et stratégiques. Le traitement qu’il engage pour guérir la maladie doit être personnalisé à chaque profil et antécédents pathologiques du patient. Ce n’est pas pour rien que pour accéder à l’emploi de neurochirurgien, il faut investir plus d’une dizaine d’années de sa vie dans les études. Les médecins neurologues doivent faire preuve de patience, de motivation sans faille et d’un grand dévouement. La vie de ses patients est entre ses mains et ses compétences.
Après l’opération chirurgicale
Restant dans l’optique de sauver la vie de ses patients, les neurochirurgiens doivent suivre l’évolution de l’état du patient, même après l’opération ou le traitement. En réalisant des contrôles réguliers, ils doivent savoir si le traitement a porté ses fruits. Toutefois, toutes les informations relatives au dossier médical du patient doivent rester confidentielles. L’emploi de chirurgien neurologue implique des notions de discrétion professionnelle et de secret médical.
Conclusion
Si vous êtes à la recherche d’une orientation professionnelle, vous savez maintenant à quoi vous attendre dans le métier de la neurochirurgie. Les offres d’emploi sont ouvertes à tous les diplômés d’État. Il ne vous reste plus qu’à finir la formation et à trouver votre poste !