Métiers

Orientation professionnelle ou reconversion : les métiers pour travailler dans le social

Activé 30 juillet 2021 - 15 minutes de lecture
Travailller dans le social

Si vous aimez rendre service à vos proches, pourquoi ne pas en faire votre métier ? Le secteur du social recrute plus de 100 000 personnes chaque année et il offre une large gamme de professionnalisations. Penchez-vous vers ce domaine humanitaire épanouissant et découvrez dans cet article le top des 14 métiers du social qui recrutent.

Trouver son orientation professionnelle ou choisir sa reconversion peut s’avérer être dure quand on connaît la multitude de métiers qui existent. La préférence, tout comme les compétences requises, les perspectives d’emploi, la rémunération et l’étendue des missions importent dans la décision à prendre. Si vous êtes actuellement dans ce genre de dilemme, sachez que le secteur du social fait partie de ceux qui recrutent le plus, selon les études réalisées par Pôle Emploi. De récentes statistiques ont démontré qu’il existe plus de 2 millions de travailleurs sociaux en France. Et ce décompte n’est pas prêt de s’arrêter, car plus de 130 000 projets de recrutement sont prévus pour cette année 2021. Lequel de ces métiers du social pourrait vous correspondre ? Voici le top 14 des métiers qui recrutent le plus dans le social.

Travailler dans le social, sans avoir le bac

Les profils recherchés par les métiers du social sont aussi diversifiés que le nombre des projets de recrutement. Même si vous avez arrêté vos études à la classe de troisième, vous pouvez très bien avoir vos chances d’être embauchés dans un métier du secteur social. Ces métiers sociaux, qui ne requièrent pas le bac, sont : l’Agent territorial spécialisé des écoles maternelles ou ATSEM, l’Aide médico-psychologique ou AMP, l’animateur socio-culturel, l’auxiliaire de vie sociale ou AVS, le moniteur-éducateur, le sophrologue, l’assistant(e) maternel(le) et l’assistant familial.

L’Agent territorial spécialisé des écoles maternelles ou ATSEM

L’ATSEM est un professionnel qui travaille dans les écoles maternelles, les crèches ou les centres de loisirs aérés ou les structures d’accueil. Il a pour rôle principal d’assister l’enseignant de l’école dans ses tâches quotidiennes. Ainsi, il peut être convié à accompagner les jeunes enfants dans leurs activités, à s’en occuper tout au long de la journée, à en prendre soin ainsi qu’à préparer ou à animer des jeux ou des ateliers.

Pour devenir un agent territorial spécialisé des écoles maternelles, il faut particulièrement aimer les enfants. Il faut également savoir être patient et à l’écoute, être calme, savoir gérer son stress et faire preuve de beaucoup d’aisance dans le travail d’équipe.

Même si l’accès à ce métier ne requiert pas le bac, il reste soumis à une condition d’admission. Il faut que le candidat réussisse un concours de la fonction publique et suive la formation inhérente. La formation aboutie à un diplôme obligatoire pour postuler : le CAP accompagnement éducatif petite enfance (AEPE).

L’Aide médico-psychologique ou AMP

L’AMP est un travailleur social qui accompagne les enfants, les personnes âgées ou les adultes en situation de handicap dans les gestes de la vie courante. Également appelée « aide à domicile », l’AMP aide ses personnes à accomplir les différentes tâches quotidiennes, telles que l’habillement, l’alimentation, la préparation des repas, la toilette ou les sorties. Il doit également veiller à leur bien-être à leurs contacts sociaux.

Pour exercer ce métier, il faut avoir le goût du contact, être patient, savoir être l’écoute et avoir une bonne condition physique et mentale.

Ce professionnel peut travailler dans un centre d’accueil ou proposer ses services en parfaite indépendance. Il doit cependant obtenir le Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES) pour pouvoir entamer sa carrière.

L’animateur socioculturel

L’animateur socioculturel est un professionnel qui peut travailler dans différentes structures : les foyers, les maisons de retraite ou les maisons de quartier. Son rôle est d’encourager les enfants, les jeunes ou les seniors à s’exprimer, à devenir créatifs et à apprécier les échanges et les partages d’idées. Pour ce faire, l’animateur socioculturel organise des ateliers, des activités sportives et des animations artistiques ou culturelles.

L’exercice de ce travail requiert une excellente aisance relationnelle, du dynamisme, de la motivation et de la pédagogie. Il faut également être titulaire d’un CAP AEPE, d’un BAFA ou d’un BAPAAT. Ce sont des diplômes accessibles sans condition particulière et sans bac.

L’auxiliaire de vie sociale ou AVS

Les auxiliaires de vie ont à peu près les mêmes missions que les aides médico-psychologiques. Ils s’occupent des personnes dans le besoin à accomplir les différentes tâches de la vie courante. Ils les aident à se lever, à s’habiller, à préparer leurs repas, à faire le ménage, à réaliser des sorties, à se coucher ou à faire leur toilette. Ils doivent également s’assurer de leur propreté et de leur hygiène de vie. Cependant, contrairement à l’AMP qui assiste les personnes en bonne santé, mais en situation de dépendance, les auxiliaires de vie soutiennent spécialement les personnes malades ou handicapées.

Les qualités requises pour le métier restent les mêmes : être à l’aise au niveau relationnel, aimer le travail d’équipe et avoir une bonne capacité d’observation. Avoir une excellente santé est également de mise, car le métier de l’auxiliaire de vie peut être très physique quelques fois.

L’obtention du Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social est une condition primordiale à l’exercice de cette profession. Il peut être acquis après une formation d’un an, accessible par concours et sans le bac.

Le moniteur éducateur

Le moniteur-éducateur est le professionnel de l’éducation sociale. Il travaille auprès des enfants, des adolescents ou des jeunes adultes qui rencontrent des difficultés sociales. Les moniteurs-éducateurs font tout leur possible pour faciliter l’intégration sociale de ses personnes exclues qu’ils prennent en charge. Pour atteindre cet objectif professionnel, ils animent des projets, apportent des aides et organisent des sorties en groupe. Les moniteurs-éducateurs travaillent en étroite collaboration avec les autres travailleurs sociaux, tels que les éducateurs, les intervenants des services sociaux, les psychologues, les médecins et les enseignants. Leurs métiers sont majoritairement exercés dans des associations privées, telles que les foyers, les internats, les instituts médico-éducatifs ou les centres d’aide par le travail.

Ce travail social requiert une grande capacité d’écoute de la part de ses professionnels. Ils doivent être très attentifs aux besoins et aux problèmes de ses patients. Comme le métier de moniteur-éducateur est un métier à forte conviction relationnelle, le professionnel doit avoir un bon sens de la communication et aimer les échanges d’idées et de partage. Des compétences organisationnelles sont souhaitées pour réaliser ce métier. Ce qui est obligatoire par contre, c’est l’obtention d’un Diplôme d’État de moniteur éducateur ou DEME. La formation requise pour obtenir ce diplôme dure deux ans et est accessible par concours.

Le sophrologue

Le sophrologue est un professionnel du social qui aide les personnes à trouver un équilibre spirituel. Il a pour mission d’aider ses patients à mieux gérer leur stress, ou leurs phobies et à atteindre un niveau de bien-être intérieur acceptable. La « détente psychologique » est une expression qu’il s’utilise souvent dans ce métier. Il s’agit d’un travail social qui s’est récemment épanoui et le secteur promet encore d’être recruteur pour l’année qui va suivre. Les offres d’emploi pour le métier sophrologue foisonnent actuellement au sein des établissements privés, des centres de soins ou des entreprises. Pour y postuler, il suffit d’être à l’écoute, de savoir animer et de communiquer. Aucune exigence de diplôme n’est obligatoire pour exercer ce métier. Des certifications professionnelles en sophrologie sont cependant proposées par diverses écoles privées et permettent de propulser votre dossier. Même si vous voulez exercer dans le libéral, il est toujours mieux de réaliser une petite formation de quelques mois pour s’initier convenablement en la matière.

L’assistant(e) maternel(le)

Le métier d’assistant maternel peut être exercé par un homme ou par une femme. Il s’agit d’un travail qui consiste à recevoir les jeunes enfants dans sa résidence ou dans une maison d’assistance maternelle. L’assistant(e) maternel(le) veille au bien-être de l’enfant tout au long de la journée et s’assure pour que ce dernier s’épanouisse. Contrairement à un baby-sitter qui peut exercer sans conditions ni exigences réglementaires, le métier d’assistant maternel est soumis à une législation : la maison d’accueil doit être jugée apte à accueillir l’enfant. Le domicile doit respecter les conditions d’hygiène et de sécurité. Par ailleurs, l’assistant maternel doit obtenir un agrément des services départementaux de la protection maternelle et infantile pour pouvoir exercer. Cet agrément est délivré pour une validité de 5 ans renouvelables et doit justifier les aptitudes, la santé du candidat et les capacités du candidat à garder 2 à 4 enfants.

Les assistants maternels travaillent ainsi en indépendant. Ils ont juste besoin d’être employés par les parents des enfants pour travailler. Ce sont les principaux recruteurs du métier. Les profils qu’ils recherchent se penchent plutôt vers les candidats qui ont une expérience dans les métiers de la petite enfance ou qui ont suivi une formation particulière. La patience, la disponibilité, la passion pour les enfants et l’aisance relationnelle ne seront qu’un atout aux yeux des parents, employeurs.

L’assistant familial

Tout comme l’assistant maternel, l’assistant familial accueille chez lui des personnes qui ont besoin de prise en charge. Ce qui le différencie de l’assistant maternel, c’est qu’il garde des adolescents ou de jeunes adultes pour une période déterminée. Dans ce cas, la garde est généralement plus longue et plus continue que seulement une journée. La dénomination la plus utilisée pour désigner ces professionnels est la famille d’accueil. Leurs missions sont ainsi beaucoup plus larges et plus profondes que celles des assistants maternels. Elles englobent la prise en charge générale de l’enfant, son intégration sociale et l’orientation dans ses choix.

Pour devenir assistant familial, il faut être agréé par le Conseil général de la protection des enfants. La démarche administrative à réaliser pour devenir un assistant familial s’échelonne sur plusieurs mois. Elle comprend des enquêtes et des visites aux domiciles réalisés par les travailleurs sociaux.

Travailler dans le social avec un niveau BAC et plus

Comme dans toute profession, les métiers du social sont disponibles pour ceux qui ont un bac et qui veulent correspondre leur travail à leur niveau. Ces métiers englobent : l’assistant de service social, l’éducateur spécialisé, l’éducateur de jeunes enfants, le conseiller en économie sociale et familiale, le technicien de l’intervention sociale et familiale, l’aide-soignant et le psychologue du travail.

L’assistant de service social

L’assistant de service social est un professionnel de l’accompagnement des personnes qui aide les familles ou les personnes en difficultés sociales à résoudre leurs problèmes. Il doit maîtriser des problématiques aussi variées que les sujets qui peuvent heurter la sensibilité publique, tels que le chômage, la dépendance à la drogue ou à l’alcool, les surendettements, les divorces ou les problèmes liés au logement. Pour réaliser ses missions, l’assistant de service social doit travailler en collaboration avec tous les experts qui peuvent être suscités dans le règlement du problème. Il peut être amené à prendre des contacts avec des psychologues, des juristes, des médecins, des éducateurs ou les agents fiscalistes.

Les métiers d’ASS peuvent être exercés dans différentes structures : dans les établissements publics de l’éducation nationale, les établissements de soins, dans les organismes de protection sociale ou les hôpitaux. Le début de carrière est soumis à l’obtention d’un DEASS, un Diplôme d’État d’assistant de service social de niveau bac+3.

L’éducateur spécialisé

Comme son nom l’indique, l’éducateur spécialisé est un professionnel de l’éducation qui se spécialise dans l’accompagnement des personnes de tout âge en situation de handicap ou en difficultés sociales. Il les aide à devenir autonomes et à trouver leurs repères dans l’intégration sociale. En plus d’exiger un diplôme de niveau bac+3 (le Diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé), ce métier réclame une grande intelligence émotionnelle. Son rôle implique la maîtrise des émotions, l’empathie, l’adaptabilité ainsi que le sens de l’écoute et de la compréhension. Il peut être exercé dans de diverses structures, telles que les maisons d’enfants, les hôpitaux, les centres de rééducation et d’hébergement, etc.

L’éducateur de jeunes enfants

Si l’expertise de l’éducateur spécialisé se penche vers un aspect plus généraliste, le métier d’éducateur de jeunes enfants se concentre dans l’accompagnement des enfants de moins de 7 ans qui font face à des difficultés d’apprentissage. L’éducateur de jeunes enfants les aide à s’épanouir et à se développer en l’absence de leurs parents. Il les apprend les règles d’hygiène de base, les comportements à adopter au niveau social et les habitudes de sécurité.

Ce métier est accessible après la réalisation d’une formation de 3 ans post-bac, et la validation du Diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants ou DEEJE.

Malgré que cet emploi soit occupé majoritairement par la gent féminine (plus de 95 % sont exercés par des femmes), il reste ouvert à toute personne diplômée qui dispose des qualités suivantes : la patience, la créativité et le sens de la responsabilité. Il s’agit d’un métier de passion qui requiert également l’appréciation du contact relationnel.

Conseiller en économie sociale et familiale ou CESF

Le conseiller en économie sociale et familiale aide les adultes qui rencontrent des difficultés financières, administratives et sociales à trouver des solutions à leurs problèmes. Leur mission fondamentale est de les apprendre à mieux gérer leur budget, la prévision de leurs dépenses et l’organisation de leur quotidien. Les séances de conseil peuvent être réalisées en individuel ou en groupe, selon les besoins et les volontés des personnes qui sont accompagnées par le CESF.

Pour accéder à ce métier, il faut être titulaire du DECESF, un Diplôme d’État de niveau II (bac+3 et bac+4) qui s’acquiert au bout d’une formation post-bac de 3 ans ou d’un an après un BTS ou un DUT. La patience, la diplomatie et la méthode sont de rigueur pour réaliser ce métier.

Le technicien de l’intervention sociale et familiale ou TISF

Le TISF est le professionnel du secteur social qui intervient auprès des familles ou des personnes qui rencontrent des difficultés liées au handicap ou à l’âge. Il les aide à mieux prendre en charge les activités de la vie courante et à gérer de manière autonome leurs tâches quotidiennes. Les actions du technicien de l’intervention sociale et familiale doivent favoriser l’épanouissement et l’insertion sociale des personnes qu’il accompagne.

Ce métier peut être exercé dans le domaine du libéral ou dans une structure d’emploi, telle que dans les établissements privés ou publics, les foyers de l’enfance ou les résidences pour les personnes âgées. Il faut juste avoir le sens de l’organisation, de la responsabilité, de la diplomatie et être titulaire d’un Diplôme d’État de niveau IV (bac).

L’aide-soignant(e)

Les aides-soignants exercent leur métier sur trois échelles fondamentales : la toilette, l’hygiène et le confort des patients. En tant qu’assistants des infirmiers, leurs missions restent soumises aux décisions et aux tâches inaccomplies par les infirmiers. Ainsi, les aides-soignants s’assurent du bien-être général des patients. Ils veillent à la bonne exécution de leurs soins, à la distribution et à la prise des médicaments, à leur bonne alimentation et leur toilette. Ils exercent forcément dans les hôpitaux, les cliniques et les établissements de soins, publics ou privés.

Pour être admis à cet emploi, la seule condition concerne l’obtention du Diplôme d’État d’aide-soignant. Il est accessible sur concours et dure une année entière. La formation devrait permettre aux étudiants de développer les qualités requises pour exercer le métier, à savoir : l’empathie, le sens de l’écoute, la discrétion, l’organisation, la psychologie, la responsabilité et la tolérance. Il faut également avoir une bonne condition physique pour pouvoir accompagner efficacement les patients en situation de handicap ou de mobilité réduite.

Bref, les perspectives d’emploi dans le secteur du social restent très variées, tout comme les profils recherchés. Si vous êtes particulièrement attiré par le service à la personne, vous pouvez être sûr d’y trouver votre orientation professionnelle. Vous n’avez qu’à choisir le métier qui correspond le plus à vos attentes et  à vos besoins.

Elodie

Spécialisée dans le coaching de carrière, Élodie fournit à ses clients un accompagnement complet dans le cadre d’une orientation ou d’une reconversion professionnelle. Elle a pour mission d’analyser leurs connaissances, leurs acquis, leur personnalité et leurs centres d’intérêt, afin de les aider à choisir le métier le mieux adapté à leur profil et à booster leur carrière.