Quelle formation suivre pour devenir puéricultrice ?
Le métier de puéricultrice est une activité très proche de l’auxiliaire de puériculture ou l’assistante maternelle. Elle consiste à donner des soins médicaux aux nouveau-nés et aux enfants en bas âge (moins de 13 ans). La profession accueille sur inscription dans une école ou institut en majorité des femmes pour devenir puéricultrices. Si vous aimez travailler avec des enfants, peut-être que cet emploi va vous convenir. Découvrez la formation que vous devez suivre pour devenir puéricultrice.
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Formation pour devenir puéricultrice
Une inscription pour une formation menant vers le diplôme d’État de Puéricultrice (DEP) est nécessaire pour devenir puéricultrice. Pour décrocher ce diplôme, il est exigé d’avoir le Bac et passer le concours d’infirmière, ensuite, il faut poursuivre une formation continue dans une école ou institut spécialisée. Un bac scientifique est recommandé pour commencer les études.
Le DEP se prépare en 1 an et est délivré par la Direction de la Jeunesse des Sports et de la Cohésion Sociale. Après, le diplôme d’État d’infirmier ou le diplôme d’État sage-femme est obligatoire pour passer le concours. Il se prépare en 3 ans.
La formation de puéricultrice est également accessible aux aides-soignantes ou auxiliaires de puériculture, justifiant d’au moins 3 ans d’expérience professionnelle.
Lieu d’exercice
Les puéricultrices peuvent mener leurs activités dans différentes structures :
- En milieux hospitaliers privés ou publics (Hôpital, clinique) : dans les services de néonatologie, pédiatrie et maternité
- Dans les établissements d’accueil de jeunes enfants : Pouponnière, crèche, multi-accueil, halte-garderie…
- Dans les centres de protection maternelle et infantile (PMI),
- Dans les diverses associations : associations d’accueil de jeunes enfants, maisons pour tous…
- Dans le secteur libéral : travailler en tant qu’infirmière puéricultrice libérale.
Les activités exercées par la puéricultrice sont très différentes selon le milieu d’exercice. En milieu hospitalier, elle se concentre plutôt dans les soins et la relation avec les parents. Tandis qu’en milieux extra hospitaliers, la professionnelle est essentiellement tenue à diriger un établissement d’accueil de jeunes enfants.
Perspectives d’emploi
Dans son domaine d’activité, la puéricultrice exerce essentiellement au sein d’une équipe pluridisciplinaire : pédiatres, des infirmiers, médecins, des ergothérapeutes, des travailleurs sociaux, des psychologues, des spécialistes de l’inclusion scolaire ou de l’insertion professionnelle. Le métier est facilement accessible par tous les nouveaux diplômés qui ne posent aucun problème sur la mobilité. Les débouchés connaissent une grande importance dans les grandes villes. Elles sont peu nombreuses dans les zones rurales et les petites agglomérations où le nombre de crèches se réfère par l’effectif des habitants.
Exerçant dans un établissement d’accueil des enfants de bas âges, particulièrement les enfants moins de 6 ans, la puéricultrice prend en charge la direction et le bon fonctionnement de l’établissement. Pour cela, elle doit disposer de l’expérience plus de 5 ans. Par ailleurs, l’insuffisance de nombre de gardes collectives encourage les parents à demander le service d’une puéricultrice. Cela permet à cette dernière de jouer un nouveau rôle. Elle peut profiter de l’occasion pour donner une formation à une assistante maternelle afin d’obtenir un agrément. Avec un diplôme de cadre de santé, elle peut également devenir responsable d’un service de pédiatrie. Aujourd’hui, de nombreuses mères choisissent également d’exercer une activité professionnelle, ce qui entraîne une augmentation du besoin en termes de capacité d’accueil individuel ou collectif.
En milieu hospitalier, la puéricultrice travaille généralement en équipe et aide certains professionnels de la santé (infirmier, sage-femme ou médecin) dans la réalisation de leurs missions. Elle y effectue un service continu adapté aux horaires des enfants et des parents.
Les activités d’une puéricultrice
L’infirmière puéricultrice est une spécialiste des soins à la petite enfance et de l’adolescence. Un métier proche de l’auxiliaire de puériculture et l’éducatrice de jeunes enfants. Au sein des établissements de santé, elle réalise des soins infirmiers aux enfants : prise de sang, piqûre, pesage, mise sous oxygène. Elle opère des techniques spécifiques et des gestes maternels aux nouveau-nés et prématurés pour leur donner du réconfort et les soins nécessaires. Elle joue également un rôle éducatif et préventif visant au bien-être, à l’autonomie et au développement de l’enfant.
La puéricultrice exerce dans plusieurs domaines d’activités hospitaliers et extra hospitaliers :
- A l’hôpital : elle travaille auprès des enfants malades ou bien portants, en néonatalogie ou en pédiatrie. Elle peut être amenée à appuyer les médecins aux urgences, en réanimation ou aux soins intensifs.
- En maternité : elle dirige la crèche. Elle peut réaliser la promotion de santé de la mère et de l’enfant. Les services de protection ou l’aide sociale à l’enfance sont aussi dans son domaine d’activités.
- Travaillant dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI), elle a une approche globale de l’enfant et prend en compte la dimension relationnelle des soins ainsi que la communication avec la famille, dans le cadre du soutien à la parentalité.
La puéricultrice a pour objectifs de :
- Assurer la sécurité alimentaire de l’enfant. En effet, la dureté de la vie peut affecter la disponibilité de la nourriture qui pousse parfois les jeunes mères en difficultés à abandonner leurs enfants à la naissance. C’est là que la puéricultrice garantit la nutrition de l’enfant.
- Lutter contre les infections.
- Résoudre les problèmes liés au logement : La puéricultrice aide certains enfants en les accueillant avant leur adoption. Elle joue ainsi un rôle de famille d’accueil.
- Réduire la mortalité infantile et maternelle. La grossesse précoce et la négligence provoquent généralement cet incident. C’est pour quoi, l’infirmière puéricultrice mobilise les parents et adolescents à prendre soin du bien-être et la santé pour empêcher la mortalité.
Compétences requises
Le travail d’une puéricultrice est une activité pluridisciplinaire et demande énormément de grandes compétences. Les principales compétences requises sont :
- Diagnostiquer et évaluer le développement des enfants et des adolescents.
- Elaborer et mener une démarche de soins et d’éducation adaptée aux enfants.
- La réalisation des soins nécessaires et conviennent aux exigences de santé des enfants.
- Soutenir et guider les familles dans la notion de parentalité.
- Réaliser et mettre en œuvre des activités de promotion de la santé de l’enfant, de protection de l’enfance et protection maternelle.
- Etablir et dispenser les soins et les activités de développement et d’éveil pour des enfants et des adolescents.
- Diriger et gérer les ressources d’un service ou d’un établissement d’accueil d’enfants.
- Traiter et donner des soins infirmiers.
Les qualités nécessaires
Il est indispensable d’avoir certaines qualités pour exercer un métier en relation avec les enfants. Ils sont très sensibles et certains sont issus de famille en difficulté. Il est alors important que la puéricultrice soit une personne dotée de certaines qualités :
- Le sens de responsabilité pour donner efficacement des conseils aux familles.
- Capacité à dialoguer avec des parents pour les appuyer dans l’éducation des enfants.
- Avoir de la douceur, de la patience, le sens de l’observation et écoute et surtout de l’intérêt pour le monde des enfants.
- En contact permanent avec les enfants, il est recommandé d’être de bonne santé physique et mentale et avoir un équilibre personnel pour être une bonne référence aux enfants.
Évolution professionnelle
Ce métier offre de nombreuses opportunités d’évolution professionnelle. L’exercice du métier demande des connaissances dans le domaine médical et socio-éducatif ainsi que des compétences en management d’équipe. Une puéricultrice peut devenir directrice de crèche après 3 ans d’expérience professionnelle. En poursuivant une formation continue, la puéricultrice peut occuper le poste de cadre de santé. La formation continue se prépare en un an et peut amener vers le métier de surveillante ou enseignante en école paramédicale.
Le diplôme d’Etat d’infirmier en pratique avancée (DEIPA) est une belle option pour une puéricultrice pour rejoindre la profession d’infirmière en pratique avancée. Sous la responsabilité d’un médecin, celle-ci a pour rôle de suivre un patient qui a besoin d’un suivi médical. Les cursus pour obtenir le DEIPA se préparent en 5 ans et accessible en formation initiale et continue. Ce diplôme est ouvert aux titulaires du diplôme d’Etat infirmier ou équivalent avec 3 années d’exercice dans le métier de la petite enfance.
Une grande évolution de carrière aussi est l’option d’exercer en libéral. Dans ce cas, la puéricultrice portera le statut de puéricultrice libérale conventionnée.
Salaire
En début de carrière, la puéricultrice perçoit un salaire environ 1 800 € brut par mois. Et en fin de carrière, son salaire peut monter jusqu’à 2 900 €. Toutefois, la rémunération d’une infirmière puéricultrice dépend de son domaine d’exercice, son statut, type d’établissement (privé ou publique) et son ancienneté.
Dans la fonction publique hospitalière, elle gagne un salaire de 1 500 € en début de carrière et cela monte jusqu’à atteindre environ 2 300 € en fin de carrière.
Exerçant dans une crèche ou pouponnière, occupant le poste de directrice, elle peut bénéficier d’un salaire environ 2 800 €. Et en étant cadre supérieure de la santé, elle peut percevoir environ 3 900 €. Dans ce secteur, le salaire de la puéricultrice vaut en moyenne 2 500 €.
L’infirmière puéricultrice libérale bénéficie d’un salaire variable selon son statut et son lieu d’implantation. Elle présente un très large champ d’exercice, ce qui lui permet d’espérer un salaire onéreux.
Il est noté que le métier de la puéricultrice présente de grands avantages, car en plus de son salaire, il s’ajoute aussi des indemnités et des primes. Les horaires de travail sont aussi souvent conséquents, du coup, la rémunération est de plus avantageuse. Et avec une évolution de carrière, la professionnelle peut toujours gagner plus.